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Elles ont lancé Kilti, un plein panier de culture parisienne
8 Mar 2017
On leur a dit que nous étions un webzine, elles nous ont donc emmené à l’Arobase : un café cosy et tranquille du 13ème arrondissement. Garance Marcon arrive la première, elle a à peine le temps d’attraper un soda qu’Aurélie Radé nous rejoint, essoufflée d’avoir foncé sur son vélo. Souriantes et détendues, ce sont les visages derrière Kilti Paris, le panier culturel qui fait redécouvrir notre capitale. Des salles de concerts et de théâtres mythiques, des musées qui brassent des centaines de visiteurs par jours…
Il faut souvent en sortir si l’on veut découvrir de vraies pépites de création. En partant de ce principe, Kilti voit le jour à Lille en 2012 avant d’atteindre Paris en 2014. Leur panier est en réalité un tote bag sérigraphié, dans lequel se pressent des livres, des mook, des places de spectacle, de concert, des entrées de festival ou autre, selon les trouvailles du moment. Pour pécher ces perles, Garance et Aurélie se débrouillent souvent toutes seules et quadrillent Paris, vélo au vent et téléphone à la main. Pour Happy Project, elles nous ont donné un aperçu de leur univers.
C’est qui Kilti Paris ?
Garance a lancé toute seule le panier à Paris, en juin 2014. Passionnée par les arts visuels, avec des études en arts plastiques puis en médiation culturelle, elle rentre dans le bain de la vie artistique Parisienne via un stage dans la galerie Michel Journiac (la galerie de sa fac, Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Son goût de l’image se reflète également sur pellicule quand elle entre dans une boite de production de cinéma tout en prenant part aux activités d’un collectif d’art vidéo et plus récemment en organisant le festival de court-métrages « Le Temps presse » à Monaco.
Ce qui l’a attirée chez Kilti, c’est son pan social. Son rêve : créer une sorte de « démocratie culturelle » qui permette de rapprocher les gens des nouvelles créations, désacraliser « l’Art ».
Aurélie, la musique vissé dans les oreilles depuis ses 15 ans, devient rapidement manager d’un groupe Lillois de rock-folk, Sorah. Elle découvre Kilti en 2014 et rentre en contact avec l’association pour devenir bénévole et pour promouvoir son groupe. C’est un peu grâce à leurs paniers culturels qu’elle se laisse séduire par de nouvelles formes d’expression artistique, particulièrement le cirque et la danse. Tandis que Garance est à Paris, Aurélie travaille chez Kilti à Lille. En septembre 2016, elle reprend les rênes de la branche Parisienne.
Ce qui l’inspire, c’est la pop, le rock ou le rap, en particulier l’ambiance des concerts.
Des souvenirs Happy
Pour Garance, c’est la seconde soirée de distribution de paniers à Paris, sur la péniche Antipode près du métro Riquet. Une soirée très détendue sur le thème du voyage. Laure Fissore, illustratrice du Tote Bag était présente, avec projection du court-métrage « La Lampe au Beurre de Yak » d’AMA productions.
« Ce genre de projet, même s’il n’en est qu’au début, il touche et il rapproche les gens ! C’est un univers plus petit que ce que l’on pourrait croire. »
Pour Aurélie, c’était la découverte de l’illustrateur Amose, ses trais allongés et ses sombres personnages. Mais également Louise Duneton et ses aquarelles fauves.
Pour découvrir tout l'univers Kilti, rendez-vous sur le site officiel de ce panier culturel